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Roadtrip, notre découverte du Québec !

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L’heure du roadtrip est arrivée !

Nous avons profité des couleurs de l’automne pour monter vers le nord du Québec. Les six heures de route de trajet pour monter jusqu’à Tadoussac ont été très variées, surtout passé Québec, à alterner entre routes de montagne aux milles couleurs et vue de l’ile d’Orléans et le Saint-Laurent. Arrivés au niveau du fjord de Saguenay, il n’y avait plus qu’un bac qui nous séparait des baleines ! Ces quelques minutes de traversée ont trouvé le moyen d’être magique : des petits groupes de bélugas nageaient non loin du ferry. C'était la première fois qu’on en voyait, un moment marquant !
Bien fatigués du voyage, on profite quand même des derniers moments de soleil pour aller découvrir Tadoussac, sa marina… Et sa microbrasserie !

La traversée direction Tadoussac !

La météo est terriblement changeante autour du fjord, et c’est avec un peu d’appréhension qu’on ouvre les rideaux le lendemain : le soleil serait avec nous durant notre excursion baleines ! Emmitouflés sous 3 pulls et une combinaison de pêcheurs orange, on saute dans nos zodiacs pour 2h30 de navigation par 5°. Jusqu’ici, ça fait pas rêver mais attendez la suite ! On a vu littéralement des dizaines de mammifères marins. Des bélugas, des phoques, des petits rorquals et des rorquals communs.

Un saut à couper le souffle.

Peu importe où nous tournions la tête, ils étaient là, à profiter de la densité de poissons et de krills offerte par la baie. Nous ne sommes théoriquement pas autorisés à nous approcher à moins de 400m des bélugas et rorquals, et à 200m des baleines. Il n’était pourtant pas rare de voir un rorqual ou une baleine surgir à quelques dizaines de mètres du bateau.

Des rorquals, partout, tout le temps. C'était invraisemblable.

Les baleines à bosse sont les préférées des touristes, car ce sont celles qui ont le plus tendance à sauter. Ça reste un phénomène assez rare que les scientifiques ne savent pas expliquer. Est-ce pour les aider à se débarrasser des parasites, pour travailler leur endurance ou juste pour jouer ? Personne ne sait. Alors quand nous avons vu non pas un, pas deux, mais une petite dizaine de sauts, on ne savait plus où donner de la tête. J’ai eu la chance de capturer quelques-uns de ces moments (il faut être vif, elles sont assez imprévisibles et un saut doit durer en tout et pour tout deux secondes !). Des baleines plein les yeux, nous passons le reste de l’après-midi à nous balader aux alentours de Tadoussac, ses quelques sentiers et ses célèbres dunes !

Dunes de Tadoussac x Couleurs de l'automne 🍁

Nous avons passé les deux jours suivants au parc national du fjord de Saguenay, à alterner entre randonnées, marshmallows au feu de bois et… Hydravion !

Le parc offre de très belles vues à ceux qui le méritent. Le sentier de la statue, le plus populaire de la zone nous offrit une vue prenante sur le fjord, habillé d’un ciel profond rempli de nuages.

Un miroir sur le Saguenay.

C’était notre premier vol en hydravion. La météo était assez imprévisible ces derniers jours, et c’est par un temps assez nuageux que nous montons à bord d’un petit Cessna 206 au milieu du lac Sébastien. Nous sommes restés silencieux une bonne partie du vol tant l’expérience était surréelle : nous survolions le fjord à cent pieds d’altitude, bercés par le bruit du moteur, une journée où un ciel percé de nuages faisait ressortir les couleurs de la forêt.

Un vol aux airs de fin du monde.

J’aurais pu y passer des heures, à voler calmement au dessus du fjord. Le décollage et l’amerrissage étaient beaucoup plus doux qu’à bord d’un Cessna équivalent sans hydroglisseurs. L’ajout des hydroglisseurs change apparemment beaucoup la conduite de l’avion. Il serait plus stable, mais aussi plus dur à diriger à cause d’une prise au vent plus importante.

Notre hydravion, un magnifique Cessna 206 !

La pilote nous expliqua qu’avec le COVID ils faisaient majoritairement du déplacement de pêcheurs ou chasseurs vers le grand nord, dans des zones inaccessibles par voie terrestre.

Un trip nature ne pouvait se faire sans son moment « histoires au coin du feu » ! Un paquet de marshmallows, un petit feu et une jolie vue, que demander de plus. Un souvenir qui restera gravé longtemps !

Coucher de soleil au coin du feu ? Check ✔️

Nous avons fait un détour par le Lac Saint-Jean avant de descendre dans le parc national des Hautes-Gorges. Long de 44km et large de 24km, c’est une véritable mer au milieu des terres, et c’est à peine si l’on arrive à voir l’autre rive. cette photo le montre mieux que mille mots !

Une mer, un océan, un lac ? Mystère...

La plupart des activités ont fermé après l’action de grâce, c’est donc à pied que nous avons parcouru le sentier cycliste pendant quelques kilomètres. Le lac abrite de nombreuses activités durant la haute saison : vélo, kayak de mer, randonnées, paddle… Ce jour là, nous nous sommes contentés de nos pieds ! Le parc de la Pointe-Taillon abrite aussi des tourbières qui s'étendent sur des kilomètres.

Des tourbières à perte de vue.

Les routes longeant le parc national des Hautes-Gorges sont magnifiques. La zone est très montagneuse et sa traversée offre de très beaux panoramas, surtout à l’automne. Nous avons logé dans une petite auberge à quelques minutes de l’entrée du parc, où la table valait beaucoup de bons restaurants parisiens !

La saison étant finie, nous n’avons pas pu faire l’Acropole des graveurs, la randonnée emblématique des Hautes-Gorges. Nous nous sommes rabattus sur un autre sentier d’une dizaine de kilomètres.

Une vallée aux milles couleurs.

Cette escapade nous amena à longer une rivière où nous avons failli finir à l'eau, puis à faire une petite ascension jusqu’à l’un des plus beaux points de vue que j’ai eu l’occasion de voir. Ce point de vue laisse se dévoiler une vallée qui abrite une forêt dense et si colorée. Elle est prisonnière de montagnes qui touchaient parfois les nuages. Une jolie manière de refermer ce chapitre randonnée !

Deux heures, deux ambiances complètement différentes.

Les deux derniers jours à Québec sont passés sous une météo très capricieuse. Les chutes de Montmorency avaient pris les couleurs de l’automne et fourmillaient de curieux.

Nous avons profité de notre passage pour visiter la citadelle de Québec, construite par les anglais au XIXème siècle en prévention d’invasions américaines. Québec est en effet un point maritime stratégique du fleuve Saint-Laurent.

Le Vieux-Québec, le quartier historique est magnifique et s’apparente beaucoup à ce qu’on imagine d’un quartier historique français. Il abrite d’ailleurs le château Frontenac, l’hôtel le plus photographié du monde !

le château Frontenac sous le beau soleil de Québec ☔

C’est vraiment agréable de s’y promener, même pour simplement déambuler dans les petites rues commerçantes. Elles abritent de nombreuses galeries et boutiques d'art, pour beaucoup exposant des artistes québécois très talentueux.

C’est sur ces visites que s’achève notre aventure québécoise. C’est si vaste que ça prendra beaucoup d’autres voyages, mais c’était un magnifique voyage.

On aimait trop cette photo, il fallait qu'on la mette.

PS : Les parcs nationaux ont interdit les drones par souci de sécurité et de respect de la faune, donc nous n'avons volé qu'à Tadoussac et dans les hauteurs du fjord du Saguenay. Ces quelques moments nous ont offert de très beaux plans, que Thomas a compilé avec amour !

J'espère que cet article vous fera voyager autant que nous !